C’est suite à une sollicitation que nous nous penchons aujourd’hui sur la question complexe de l’achat immobilier. En effet, Jacques nous a envoyé ce message : “Je vais acheter une maison dans la périphérie de Dinan. Quels sont les points sur lesquels je dois être attentif ?”. Petit tour d’horizon des choses à savoir avant de se lancer dans un achat de cette envergure.ouest-expertise-achat-bien-immo

 

Les enjeux d’un achat immobilier

L’investissement impliqué est important : dans de rares cas, il peut même mettre en danger l’acheteur et sa famille.

De nos jours, les biens immobiliers sont souvent achetés sur un coup de cœur, ou dans la précipitation à cause de contraintes variées. En France en moyenne, le temps de réflexion pour l’achat d’une habitation est de 3 à 5 jours. À titre de comparaison, le délai de réflexion pour l’achat d’une voiture est de 12 jours ! Pourtant, l’investissement est bien moindre pour une voiture : 36 mois de crédit en moyenne, contre 20 ans et plus pour une maison. Cela devrait pousser à prendre le temps de la réflexion, et à porter une attention particulière à cet achat.

L’œil de l’expert : les informations indispensables

Différentes lois et décrets ont permis la mise en place d’outils permettant d’évaluer l’état du bien qui vous intéresse. La loi Carrez, par exemple, impose au vendeur de mentionner la superficie exactes des planchers d’une habitation.

Le code de la construction et de l’habitation impose également la création d’un dossier de diagnostic technique, incluant : le diagnostic électrique, celui de l’installation de gaz, le constat de risque d’exposition au plomb (CREP). Concernant le bâtiment en lui-même, ce dossier doit également contenir les diagnostic pour l’amiante, les termites, les risques naturels et technologiques (zones inondables, érosion…) et l’assainissement.

Enfin, vous devrez également pouvoir trouver dans ce dossier le DPE : diagnostic de performances énergétiques, qui vous permettra d’en savoir plus sur l’isolation du bâtiment et sa consommation énergétique.

Malgré tout, cela peut ne pas suffire. En fonction de l’ancienneté de la construction, d’autres zones peuvent mériter une inspection approfondie. Un bilan structurel pourra être effectué, pour vérifier l’absence de fissures importantes sur les façades, y compris celles pouvant être « camouflées » par l’application d’un enduit ou d’une peinture. Ce bilan vous donnera également l’opportunité de vérifier la nature des planchers, ainsi que l’état de la charpente et de la couverture. Idéalement, ce bilan doit analyser tous les aspects majeurs de la construction, afin de déterminer son état technique réel.

Les solutions : un acte de vente précis et détaillé

Pour éviter de mauvaises surprises, nous vous conseillons également de vous rapprocher du vendeur, pour obtenir le taux de sinistralité de la construction. Le taux de sinistralité, qu’est-ce donc ? C’est un taux représentant l’ensemble des désordres subis par la maison lorsque le vendeur l’habitait, et qui ont été pris en charge par l’assurance. Il peut s’agir de dégâts des eaux, d’incendies, d’effractions… C’est extrêmement important, parce que si nous prenons l’exemple d’une maison ayant subi plusieurs dégâts des eaux, il faudrait se poser la question de quand et pourquoi… Mais également savoir quels travaux ont été réalisés, et par qui !

Toutes ces informations, ainsi que les résultats des différents diagnostics, doivent être mentionnées dans l’acte de vente. Certains notaires n’y tiennent pas, car cela engage le vendeur, mais il s’agit d’une garantie particulièrement importante pour l’acheteur !

Si vous souhaitez être accompagné dans votre démarche d’achat immobilier, n’hésitez pas à nous contacter : nos experts sont là pour vous aider !